Invitation au dernier CA avant la trève d'été

Invitation aux membres du Conseil d’Administration de sykadap et aux personnes souhaitant se joindre ce jour-là.

 

Nous nous retrouverons à Plancheville à partir de 19h  [le jeudi 10 juillet prochain] pour échanger sur des points importants pour notre association :

 

points « ordinaires » de ce prochain CA 

 

- la Question du chantier paille : ses modalités d’organisation à repenser ? [date prévisionnelle autour du 25 juillet]

- des idées pour des nouvelles animations sykadap à proposer l’an prochain et le bilan sur les 3 nouvelles anim° de 2025.

- Le temps proposé des Résistantes 2 dans l’Orne [du 7 au 10 août prochain].

- le Camp Climat 2025 [22 au 25 août] sur le thème de l’Alimentation, comment le construire ensemble ?

- la Caravan Climatik [du 28 août au 2 septembre] pour rejoindre en vélo le 1er Festival de clown "Un vent de folie" à la Hardonnière (37) qui a lieu [le 30 août]

- Le WE de La Grande Déroute les [13&14sept] à Chalet chez Amandine Dupuy contre l’A154-A120

- Le Festival Orties Culture aux Hautes Planches le [20 sept] avec concerts et conférences - débat.

- La participation au Festival AlimenTERRE dans le dunois avec la proposition de plusieurs animations [en octobre et novembre].

 

 

- la trésorerie et les nouveaux-elles adhérent-e-s

points « extraordinaires » de ce prochain CA

 

- lancement d’un processus de transition de sykadap impliquant largement les adhérent-e-s.

De quoi s'agit-il ?

Sykadap 2025- 2026 : un contexte de transformation « extraordinaire »

Comme lors de la passation pédagogique du pack de dix animations réussie avec la Ligue de l’enseignement 28 en 2021, il s’agit maintenant, à l’occasion du départ en retraite de Bernard en novembre 2025 de proposer un processus de transition pour sykadap.

1er scénario : des repreneu-se-r-s – personnes jeunes, profil de « leader – animateurice » intéressé-e- à reprendre le lead et animer le collectif coopératif selon les statuts.

Avec le corollaire de la reprise des lieux associatifs et du lancement de projets coopératifs.

2è scénario : pas de repreneu-r-se sykadap va vers sa dissolution. Les fonds vont vers un projet proche (objet et territoire) et en dynamique.

Une 3è voie existe : en référence au « temps du mythe » de Baptiste Morizot

Dans cette troisième voie la recherche de l’autonomie est une recherche de réappropriation de notre souveraineté et passe par le tissage de la communauté avec la conspiration : il faut agir collectivement et en même temps relativement librement, pour rediriger, ralentir, infiltrer, réhydrater …

Plancheville est alors un lieu possible robuste, où l’on fait émerger une communauté apprenante par la participation démocratique qui engrène sur le développement du pouvoir d’agir.

A ce propos, la rencontre avec Olivier HAMANT a permis de détendre les ressorts éco anxieux : nous n’avons plus l’injonction de performance qui nous imprime sa pression. A nouveau nous pouvons « accepter de vieillir ». Nous rentrons dans la joie de la mise en relation et nous savourons le théâtre du chemin, la cathédrale de l’écosystème qui redéploie sa robustesse et nous dépose, entre deux crises, en compensation de nos insuffisances cardiaques !

Norman AJARI parle [à propos des communautés noires] de « communisme processuel » : un cheminement par les communs et non un horizon eschatologique. [voir https://www.youtube.com/watch?v=bO8uDJoCO7o à partir de 1h53]

Parenthèse ici sur la nouvelle activité « Vélo – chemin » : c’est la pratique du vélo sans obligation de distance, vitesse, destination. En osmose avec la nature environnante, forêt en particulier :

écoute – humage – hommage – contemplation – rencontre – découverte – apaisement – réparation – communion – éco systémie.

 

Nouveau regard sur l’action de « cultiver » : « orienter le flux vital ». Détendre la dimension de la flèche du temps sur des espaces de rétention où le temps peut féconder l’espace qui s’ancre, prend de l’épaisseur, se complexifie en écosystème, produit le flux de la vie dont la mort est le cliquet.

 

Comment la réparation de l’Anthropocène peut-elle se faire sur un temps court [hypothèse 200 ans] alors que les évolutions ont lieu sur des milliers d’années : le facteur humain (PFH*) / anthropique / néguentropique au sens de Bernard STIEGLER est le facteur - manquant ou présent - pour rendre la réparation possible ou chaotique !

* PFH = « le putain de facteur humain ! »

 

association intelligence collective communs

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