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Animations Ligue de l'enseignement-sykadap en 2025 - 2026
- Par cordier_bernard
- Le 29/06/2023
- Dans Animations en milieu scolaire et Centres Aérés
En 2025 - 2026 sykadap poursuit ses interventions pour les établissements du département d’Eure et Loir
Animations proposées par La Ligue de l’Enseignement 28 avec sykadap en 2025-2026INFO climat (coût 150 euros)
3h en classeModule GS et cycle 2 METEO BOBO
Module cycle 3 et collège PARLONS CLIMAT
Janv – 15 marsJARDIN EN BOTTES DE PAILLE (coût 250 euros)
3h sur une demi-journée en extérieur
15 mars – 15 mai
TERRE-PAILLE et Maison A INSECTES (coût 250 euros)
3h en extérieur (ou sous abri si besoin)
15 mai – 15 juinPLANTES SAUVAGES (coût 300 euros)
deux séances de 3h en classe
15 juin – 10 juilletOISEAUX - apprendre à mieux les connaître (coût 300 euros)
deux séances de 3h en classeNov - Déc
Le CONTENU de mon ASSIETTE (coût 200 euros)
3h en classeSept-octobre
(semaine du goût)ATELIER BD (coût 300 euros)
2 x 3h en classe3h en classe
Janv – 15 mars
CLASSE VERTE (coût 1000 euros)
4 X 3h réparties sur une semainePoulailler mobile (coût 300 euros pour 3 semaines)
Poulailler mobile au collège -
ce qu'en pense le professeurPlanning des réservations
2024- 2025
2025 - 2026
Décomposeurs, terreaux & Composts (coût 300 euros)
deux séances de 3h en classe
mars - maiMares et cours d’eau (coût 300 euros)
deux séances de 3h en classe
automne et printempsRéalisation d’une mini-mare à l’école
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Duplomb dans la cervelle : où conduire notre agriculture et notre démocratie ?
- Par cordier_bernard
- Le 24/07/2025
- Dans Troll Climat
Article repris de Samuel BONVOISIN
Alors que nous approchons du plein cœur de l’été, et que toute la classe politique française aspire à des vacances (méritées?), un grain de sable est cruellement venu enrayer la machine : une pétition déposée en ligne sur le site de l’assemblée nationale deux jours après l’adoption de la loi Duplomb affole tous les compteurs.
Cette loi, adoptée sans débat en séance publique à la faveur d’un tour de passe-passe orchestré par des députés macronistes et de droite, est présentée comme visant à « lever les contraintes à l'exercice du métier d'agriculteur ». Dans la pratique elle réautorise certains néonicotinoïdes à titre dérogatoire, remet en cause l’indépendance de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES), facilite administrativement les projets de construction de mégabassines, relève les seuils maximum du nombre d’animaux pour les plus gros élevages, et réduit les pouvoirs de l’Office Français pour la Biodiversité (OFB).
Ces derniers jours, on (re)parle donc dans les médias de l’acétamipride, un insecticide organochloré de la famille des néonicotinoïdes. On entend qu’il n’est pas aussi dangereux que cela puisque les autres pays d’Europe l’autorisent, qu’il n’existe pas d’alternative malgré plusieurs années de recherche, que s’il n’est pas ré-autorisé cela va provoquer une distorsion de concurrence avec les autres pays européens puisqu’il est autorisé ailleurs en Europe, que cela entraînera la disparition des filières françaises de production de betterave et de noisettes, et donc augmenter notre dépendance à l’importation de ces produits venant dans d’autres pays, ce qui réduira in fine notre souveraineté alimentaire et affaiblira notre agriculture. CQFD.
Lancée le 10 juillet 2025, la pétition contre la loi Duplomb est en passe de franchir les 2 millions de signatures et est en train de battre tous les records.
Dans ce contexte brûlant, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique (qui s’est dit défavorable à titre personnel à la réintroduction du pesticide) a annoncé qu’elle souhaitait que la fameuse ANSES (dont la loi Duplomb remet en cause l’indépendance - vous saisissez l’ironie) rende un avis sur le produit. La situation est encore plus savoureuse lorsque l’on sait que l’autorité a en réalité déjà mené ce travail à deux reprises, une première fois en 2018 et une seconde en 2021.
Les experts, de leur côté, sont assez unanimes. Invités de la matinale de France Inter, Philippe Grandcolas, directeur de recherche au CNRS et Pierre-Michel Périnaud, médecin et président de l'association "Alerte des médecins sur les pesticides", sont très clairs sur les risques environnementaux (toxicité pour les insectes, pollution de l'eau) et pour la santé (la substance traverse la barrière placentaire et peut donc contaminer le foetus) qui sont selon eux suffisamment documentés pour que soit appliqué le principe de précaution.
Bon. Maintenant que le décor est posé, prenons le temps de rembobiner ensemble cet argumentaire, et tentons de replacer ces éléments dans leur contexte pour mieux pouvoir nous positionner.
L’acétamipride, ou se promener tout nu en hiver et réclamer des antibiotiques
Que diriez-vous d’un être humain qui, se promenant nu en plein hiver, se plaindrait que ses problèmes de santé seraient la faute du virus de la grippe ? Vous le traiteriez de fou, et lui conseilleriez plutôt d’aller mettre des vêtements chauds ! Et bien figurez-vous que c’est exactement ce genre de situation qui se présente à nous aujourd’hui à propos de l’acétamipride.
Les pratiques agricoles ont beaucoup évolué depuis la moitié du XXème siècle, et la modernisation de l’agriculture a eu notamment pour effet de modifier totalement les équilibres écologiques dans nos campagnes. La destruction des haies, le rebouchage des mares, l’agrandissement des parcelles, l’érosion massive liée à un labour de plus en plus profond et des terres laissées « nues » durant l’hiver ont eu comme conséquence la destruction des habitats, gîtes et couverts de la majeure partie de la faune et de la flore non-cultivée.
Le puceron noir, vecteur du virus de la jaunisse de la betterave
Or, ces équilibres écologiques s’organisent sous la forme de chaînes trophiques, où les vers de terre sont mangés par les oiseaux, les moustiques par des crapauds, et les pucerons… par qui au fait ? Et bien toute une variété d’oiseaux insectivores, ainsi que des insectes prédateurs tels que les chrysopes, syrphides, perce-oreilles, braconides, et bien sûr les coccinelles, dont la larve est connue pour en manger jusqu’à 300 par jour ! La chute brutale du nombre de ces « auxiliaires » (800 millions d’oiseaux en moins en Europe depuis 1980 selon Rigal et al. 2023 ; 95 % de la biomasse en insectes en moins en 20 ans selon Ziescher et al. 2023) laisse la place à des déséquilibres d’autant plus flagrants qu’ils mettent en lumière la fragilité de notre modèle agricole, et sa dépendance totale à la chimie de synthèse.
Alors que dans un milieu riche et diversifié notre betterave serait mieux protégée du puceron (et donc du virus de la jaunisse dont il est le vecteur) par une formidable et complexe organisation écologique, la voici maintenant semée dans des « déserts » de biodiversité, si bien qu’elle ne peut compter que sur l’intervention du « tueur d’abeille » pour garantir sa « bonne santé ». Un peu comme si notre être humain dévêtu misait sur les antibiotiques pour passer l’hiver…
Les alternatives existent bel et bien
Alors que les débats en France sur l’interdiction des néocotinoïdes ont commencé dès 2007 (à l’occasion du Grenelle de l’environnement), les responsables de la FNSEA affirment n’avoir pas eu le temps de « trouver une alternative ». Et pour cause : si les équipes scientifiques de l’INRAE se penchaient il y a encore quelques années sur la recherche de substituts moins nocifs en remplacement des molécules incriminées et menacées d’interdiction, cette course de la reine rouge est en train de prendre fin depuis plusieurs années au profit d’approches plus systémiques : s’attaquer aux causes du développement immodéré du puceron plutôt que traiter les symptômes – d’autant que le puceron profite aussi des premières manifestations des changements climatiques liés à l’augmentation des gaz à effet de serre (c'est d'ailleurs la menace principale pour la filière selon les études réalisées dans le cadre du PNRI) : il apprécie nos hivers de plus en plus doux et nos printemps de plus en plus chauds.
C’est ainsi que les chercheurs, se penchant vers des solutions plus écologiques, développent des approches basées sur un faisceau de méthodes de régulation des bioagresseurs : il ne s’agit pas ici de remplacer une molécule par une autre moins nocive, mais de reconstituer préventivement le maillage paysager (plantation de haies, creusement de mares), modifier les pratiques culturales (sélection variétale, mélanges variétaux, succession de cultures, associations de cultures…), et d’adopter curativement si besoin des mesures de lutte physiques (bâchage, filet, argiles, huiles, bandes pièges), biotechniques (confusion sexuelle, kairomones) ou biologiques (lâchers inondatifs ou inoculatifs, pulvérisation microbiologique).
Illustration issue du rapport « Protéger les cultures en augmentant la diversité végétale des espaces agricoles », Tibi A., Martinet V., Vialatte A. (coord.) et al. (oct. 2022)
Pour aller plus loin sur le sujet, je vous recommande l’excellent travail réalisé par Tibi A., Martinet V., Vialatte A. (coord.) et al. (oct. 2022) dans leur rapport « Protéger les cultures en augmentant la diversité végétale des espaces agricoles ». Je vous encourage aussi à regarder le webinaire « Interdiction des pesticides : quelles alternatives pour les agriculteurs ? », organisé par l'association Expertises Climat avec Aude Vialatte, directrice de l’UMR Dynafor – INRAE et Alexis Aulagnier, Centre Émile Durkheim - Sciences Po Bordeaux :
Replay du webinaire, organisé par l'association Expertises Climat, à propos des pesticides. Animé par Agathe Lanté, responsable programme Agriculture & alimentation d'Expertises Climat.
Un problème de santé publique… et de démocratie
On peut s’inquiéter de la réintroduction de l’acétamipride, mais la teneur des débats qui ont entouré l’adoption de cette loi est plus inquiétante encore : nous n’avons pas encore pris la mesure de l’impact de notre modèle agricole sur le désastre écologique à l’œuvre. C’est notamment ce qu’on perçoit de la communication d’Emmanuel Macron, par la voix de Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, à la sortie du conseil des ministres le 23 juillet dernier : "Il a rappelé que notre action politique, quelle qu'elle soit, y compris sur ces sujets agricoles, doit être notamment guidée par la science et que nous devons en même temps défendre nos agriculteurs" pour faire exercer "une juste concurrence", a-t-elle ajouté. Comme s'il y avait une opposition entre interdire l’acétamipride et défendre nos agriculteurs. Quel manque de hauteur de vue.
Ce n’est pas défendre nos agriculteurs que de les encourager encore à transformer nos campagnes en déserts, pour mieux pouvoir nous intoxiquer au sucre raffiné (voir rapport de l’ANSES à ce sujet) et au Nutella (qui participe également à la déforestation dans les régions tropicales et exploite des réfugiés syriens dans les fermes de noisettes en Turquie), tout en les laissant en proie aux effets des changements climatiques (les études réalisées dans le cadre du PNRI montrent que c’est d’abord le changement climatique qui menace la filière betteravière), à la concurrence internationale et à la défiance populaire grandissante (comme le montre cette pétition).
Défendre nos agriculteurs, c’est au contraire soutenir la conversion agro-écologique des filières de la betterave et de la noisette en proposant des prix rémunérateurs pour des productions de qualité, afin de limiter leur impact environnemental tout en réduisant la production à mesure que nous diminuerons le sucre et le gras dans notre alimentation. Nous réduirons ainsi également notre dépendance à l’importation de ces produits venant dans d’autres pays, ce qui augmentera in fine notre souveraineté alimentaire. Et au passage nous aurons des agriculteurs fiers de leur travail, et une nation fière de ses agriculteurs.
Larve de coccinelle se nourrissant de pucerons
Nous n’avons ni besoin de l’acétamipride, ni besoin d’un substitut aux néocotinoïdes. Nous avons besoin de haies, de mares, de sols vivants. Nous avons besoin de betteraves poussant dans des écosystèmes diversifiés, où les pucerons seront contrôlés par leurs prédateurs naturels. Nous avons besoin d’une agriculture basée sur l’intelligence du vivant, un savoir-faire ciselé par des milliards d’années d’une lente et patiente évolution qui conduit aujourd’hui l’être humain à avoir l’honneur de pouvoir co-évoluer avec les autres formes de vie sur cette planète, peut-être encore pour quelque temps. Tâchons d’avoir un peu plus de respect et de gratitude pour ce cadeau que la vie nous fait : par exemple en tournant au plus vite la page du modèle agricole des 30 « glorieuses » pour ouvrir celle de l’agroécologie.
La bonne nouvelle, c’est que ce changement de paradigme est déjà là, bien présent dans notre pays. Ce sont les plus de 60.000 agricultrices et agriculteurs engagé.e.s en bio (chiffres de fin 2024), auxquels j’ajoute toutes celles et ceux qui ont mis en place des pratiques de conservation des sols, d’agroforesterie, d’hydrologie régénérative, de pâturages tournants… malgré une conjoncture peu favorable depuis quelques années. La pétition contre la Loi Duplomb est peut-être le signal qu’il est temps d’engager des politiques claires pour les soutenir et les encourager, y compris en ré-orientant les financements de la PAC en leur faveur. Réconcilier enfin santé publique, protection de l’eau, de la biodiversité et rémunération des agriculteurs, pour le bien de tous. C’est le sens de l’Histoire.
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synthèse #Duplomb
- Par cordier_bernard
- Le 21/07/2025
- Dans Troll Climat
Pour signer la pétition c'est ICI
Post de Célia Poncelin du 20 juillet 2025
Alors que la pétition Duplomb pourrait faire 2 millions de signatures, voici 4 scénarios qui se dessinent sur son impact et la suite :
1️ Un débat public est organisé en Assemblée nationale
Cette pétition peut faire l'objet d'un débat en séance publique sur décision des députés.
La présidente de l'Assemblée s'est portée favorable à un débat, mais il faut qu'une majorité l'accepte.
Mais : ce débat ne portera >> que sur la pétition << et non sur la loi Duplomb
Donc, peu de chances de voir la loi abrogée avec la pétition seule.
Mais, mais 2 autres mécanismes sont à l’œuvre :
2️ Une possible censure de la loi par le conseil constitutionnel ?
Le 11 juillet, les députés de gauche avaient déposé un recours, mettant en avant le fait que la loi était incompatible avec la préservation de l’environnement et le droit à la santé.
Or, cette pétition ajoute une très forte pression sur le conseil constitutionnel, qui pourrait décider de la censurer
Sauf que cet organe rend son jugement sur le recours, normalement sans tenir compte des autres facteurs "externes" comme une pétition…
3️ Le président doit encore promulguer cette loi et pourrait ne pas le faire
Voici une brèche intéressante : E. Macron reproche à l’Assemblée nationale de détricoter les avancées environnementales de son mandat…
Sur le premier semestre, 43 reculs environnementaux ont été identifiés par Réseau Action Climat.
Il se pourrait donc que le Président se saisisse de l’opportunité pour ne pas promulguer la loi (ce qui serait inédit), et ouvrir un débat de plus grande ampleur sur l’agriculture - car c'est bien tout le modèle qui doit évoluer!
4️ Et pourquoi pas plus ?
Au-delà de battre un record d'être la pétition la plus rapide et la plus signée en France, ce mouvement envoie un fort signal d'espoir et de positif.
Partout, une vraie mobilisation émerge.
Peu importe notre milieu.
On entend que l'écologie ne mobilise plus. C'est FAUX !
L'alimentation, l'agriculture et la santé nous concernent toutes et tous.
Nous ne voulons plus voir de recul sur les avancées environnementales.
Alors certains proposent même de lancer un référendum d’initiative partagée : si 10% du corps électoral (= 5 millions de signatures) soutient le projet, un référendum est organisé !
Une chose est sûre : avec cet ampleur, plus personne ne pourra ignorer la voix du peuple. Ce n’est que le début
Car en 24h, le nombre de signatures a fait x2 : de 390 000 à 820 000.
Alors, on ne lâche rien et en route pour 2 millions ?
Ça enverrait un symbole très très fort, sans retour en arrière possible !
P.S : ce post centralise tout ce que j'ai pu lire, entendre et analyser sur l'impact de la pétition Duplomb, cependant je ne suis pas experte en droit donc il peut y avoir des erreurs, n'hésitez pas à me le dire en commentaire -
CR - dernier CA avant la trêve d'été
- Par cordier_bernard
- Le 11/07/2025
- Dans CA & AG
dernier CA avant la trêve d'été
à Plancheville le 10 juillet 2025 à partir de 19h 12 personnes présentes
points « ordinaires » de ce CA
- la Question du chantier paille : ses modalités d’organisation ont été repensées : du fait des modalités d’organisation vécues l’an passé (conditions climatiques + disponibilité d’un seul tracteur pour le pressage et le ramassage), nous avons pensé ré-organiser le pressage-ramassage sur deux journées consécutives avec : pressage jour 1 - à partir de 17h dans le champ – équipe de 3 à 5 personnes – ramassage jour 2 - à partir de 9h dans le champ – équipe de 6 personnes [date prévisionnelle autour du 25 juillet] – de ce fait, nous annonçons un rendez-vous « faites de la paille » avec une soirée conviviale entre les deux temps de la récolte et la possibilité de dormir sur place.
- nouvelles animations sykadap : bilan sur les 3 nouvelles anim° de 2025.
1/ très bon accueil concernant l’animation MINI-forêt qui combine fresque sur le sol réalisée avec les élèves, visite sur site et création d’un spot de MINI-forêt de 3 m² constitué avec des essences choisies pour leur adaptation au lieu et à l’évolution du climat. Cette animation a été réalisée 5 fois.
2/ une réalisation de l’animation Sourire de la Terre – zone humide qui combine réalisation d’un spot de zone humide avec la collecte de terre en tant que matériau de construction. Avec aussi une information sur ce qui se fait dans certaines région d’Afrique pour lutter contre l’avancée du désert.
3/ le jeu ZAP-taro qui permet de travailler sur les interactions au sein des groupes et de créer une dynamique coopérative. Une réalisation en école, deux formations VSC et une formation syndicale ont été réalisées sur cette base. Plusieurs demandes en cours pour des créations coopératives de jeux originaux sur une thématique propre avec des enseignant-e-s en école ou animat-eur- rice-s auprès d’adultes.
Retour auprès du CA de la réunion de bilan avec la Ligue de l’enseignement 28 qui a eu lieu la veille pour l’année écoulée : satisfaction des deux parties prenantes de la Convention au sujet du déroulement du partenariat : plus d’animations réalisées cette année, des contenus toujours bien reçus par les partenaires. Demande de la Ligue de ne plus garder pour la prochaine Convention la partie location de la grange qui ne donne pas lieu à activité propre et de revalorisation de l’animation Hôtel à Insectes de 200 € à 250 €, montant similaire à celui pour l’animation potager en bottes de paille.
- Le temps proposé des Résistantes 2 dans l’Orne [du 7 au 10 août prochain]. Ce temps est du type « Forum Social » et accessible géographiquement (180 km de Plancheville – trois étapes de 60 km dans le Perche ).
- le Camp Alimentation [22 au 25 août] (choix de remplacer le vocable Camp Climat par celui de Camp Alimentation qui colle mieux à la réalité de la proposition de cette année)
composantes retenues :
Plantes sauvages, cueillettes - recettes à partager - achats en commun – conserves, stockage, etc - production légumières et fruitières - cuisson et séchage lowtech
Réflexions autour des partenariats (acteurs associatifs et institutionnels, product-eur-rice-s, réseaux, cartographie) - projection de films – liens vers [PAT(projet alimentaire térritorial) – CLA (conseil local de l’alimentation) – SSA (sécurité sociale alimentaire)]
balades locales – découvertes - rencontres
Préparation des échéances suivantes : Caravane Climatik du 27 août au 2 sept - La Grande Déroute les 13&14 septembre à Challet – Festival Orties-Culture à Bretoncelles le 20 sept – Festival AlimenTERRE local.
Conception et réalisation d’une animation sur la création d’un mur en pisé – torchis pour des installations de cour d’école en particulier.
Processus de transitionnement de sykadap résultant d’une consultation large des adhérent-e-s.
Le Camp de base est à Plancheville - les lieux d'animation peuvent être éclatés sur d'autres lieux.
- la Caravan Climatik [du 28 août au 2 septembre] pour rejoindre en vélo le 1er Festival de clown "Un vent de folie" à la Hardonnière (37) qui a lieu [le 30 août] – étapes prévues dans le réseau warmshowers (en particulier le Moulin Bleu). Distance 120 km (deux étapes de 60 km).
- Le WE de La Grande Déroute les [13&14sept] à Challet chez Amandine Dupuy contre l’A154-A120 : il y aura des conférences – débats, un village associatif, un chapiteau pour 500 à 1000 personnes, une assemblée des luttes, un concert, et plein d’autres choses. Ce sera aussi une montée en compétence locale partagée sur ce type d’événements qui seront reconduits.
- Le Festival Orties Culture aux Hautes Planches le [20 sept] avec concerts et conférences – débat : conférence de Bêles de Senonches et de sykadap (débat mouvant à préparer au Camp Alimentation).
- La participation au Festival AlimenTERRE dans le dunois avec la proposition de plusieurs animations [en octobre et novembre]. Le jeu ZAP taro a été testé avec l’ESAT de Bonneval en vue de créer des animations avec un jeu original sur l’Alimentation avec le PAT.
- la trésorerie et les nouveaux-elles adhérent-e-s
Trésorerie stable sur ces derniers mois.
Concernant l’arrêt de la location de la grange de Plancheville par la Ligue (50 € versés chaque mois ces 2 dernières années par la Ligue à sykadap). La question du loyer de 100 € par mois payé par l’association pour le lieu de Plancheville est abordée. Le choix est fait de le maintenir pour une année à compter de ce jour et de statuer dans un an sur les finances de l’association qui permettent de le poursuivre ou pas. Il est aussi réaffirmé que sykadap continue à s’engager pour la solidarité (points 2 & 3 de la Charte).
Nouveaux adhérents : Alexis (des trois marrons), Nafaa et Mokrane présentés par Jugurtha lors de la fête du jardin de Lèves en juin. 68 adhérent-e-s pour cette année.
points « extraordinaires » de ce CA
- lancement d’un processus de transition de sykadap impliquant largement les adhérent-e-s.
De quoi s'agit-il ?
Comme lors de la passation pédagogique du pack de dix animations réussie avec la Ligue de l’enseignement 28 en 2021, il s’agit maintenant, à l’occasion du départ en retraite de Bernard en novembre 2025 d’anticiper un processus de transition pour sykadap.
Une nouvelle voie peut être envisagée : en référence au « temps du mythe » de Baptiste Morizot : nos cadres jusqu’alors perçus comme « immuables » sont actuellement réarrangés et reconfigurés.
Dans cette nouvelle voie la recherche de l’autonomie est privilégiée et passe par des liens : il faut agir collectivement et en même temps relativement librement … Nous avons vécu ces dernières semaines le temps de préparation puis de réalisation de la Fête du Gault St Denis (24 mai dernier) qui a engagé un processus de mise en relation durable et vertueux avec la diversité des acteurs de proximité. Un processus est aussi engagé avec les acteurs -actrices du PAT du Dunois et Cœur de Beauce (festival AlimenTERRE), avec aussi des partenaires pour des projets communs concrets et bénéfiques pour les habitant-e-s (évocation d’un CLA par exemple en coopération avec le PAT, l’ADEAR, la Ligue).
Plancheville reste un lieu possible & robuste, progressivement amélioré, où l’on fait émerger les liens d’une communauté apprenante, par la participation à des temps forts, comme par exemple les prochains Camp Alimentation et Caravan Climatik en août 2025.
Les animations portées par la Ligue issues de sykadap continueront d’être réalisées avec la poursuite de la Convention par laquelle sykadap apporte son concours à la réalisation des dites animations.
Plusieurs animations resteront aussi portées en propre par sykadap dont le poulailler mobile qui est reconnu comme une proposition essentielle par les partenaires (écoles, crèches, Ehpad, centres aérés). Et les 3 nouvelles animations (MINI-forêt, Sourire de la Terre, ZAP taro) conjointes au projet de nouvelle animation Bois-Terre-Paille de construction en Pisé-Torchis vont dans le sens de la transformation des milieux de vie et de l’ancrage de la coopération dans les pratiques éducatives dès le plus jeune âge.
Autres réflexions issues de nos échanges lors de ce CA :
Vouloir que des personnes de l’association puissent s’associer lors des temps d’animation auprès des partenaires pourra se faire en diversifiant le canaux de communication (ne pas s’en tenir aux seuls mails). Les gens peuvent alors réagir rapidement à une proposition transmise en temps réel.
La participation aux temps forts à Plancheville - ou dans d’autres lieux - se pense avec des effectifs contenus (jusqu’à de l’ordre de 20 personnes) sans souhait de voir forcément monter ces effectifs, cela pour veiller à ce que les personnes se sentent accueillies et si possible pleinement associées.
Prochain temps de Conseil d’Administration (ouvert à tou-tes-s les adhérent-e-s) :
lors du Camp Alimentation d’août 2025 (voir programme pour plus de détails)
CR rédigé par Bernard le 11 juillet 2025
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Invitation au dernier CA avant la trève d'été
- Par cordier_bernard
- Le 03/07/2025
Invitation aux membres du Conseil d’Administration de sykadap et aux personnes souhaitant se joindre ce jour-là.
Nous nous retrouverons à Plancheville à partir de 19h [le jeudi 10 juillet prochain] pour échanger sur des points importants pour notre association :
points « ordinaires » de ce prochain CA
- la Question du chantier paille : ses modalités d’organisation à repenser ? [date prévisionnelle autour du 25 juillet]
- des idées pour des nouvelles animations sykadap à proposer l’an prochain et le bilan sur les 3 nouvelles anim° de 2025.
- Le temps proposé des Résistantes 2 dans l’Orne [du 7 au 10 août prochain].
- le Camp Climat 2025 [22 au 25 août] sur le thème de l’Alimentation, comment le construire ensemble ?
- la Caravan Climatik [du 28 août au 2 septembre] pour rejoindre en vélo le 1er Festival de clown "Un vent de folie" à la Hardonnière (37) qui a lieu [le 30 août]
- Le WE de La Grande Déroute les [13&14sept] à Chalet chez Amandine Dupuy contre l’A154-A120
- Le Festival Orties Culture aux Hautes Planches le [20 sept] avec concerts et conférences - débat.
- La participation au Festival AlimenTERRE dans le dunois avec la proposition de plusieurs animations [en octobre et novembre].
- la trésorerie et les nouveaux-elles adhérent-e-s
points « extraordinaires » de ce prochain CA
- lancement d’un processus de transition de sykadap impliquant largement les adhérent-e-s.
De quoi s'agit-il ?
Sykadap 2025- 2026 : un contexte de transformation « extraordinaire »
Comme lors de la passation pédagogique du pack de dix animations réussie avec la Ligue de l’enseignement 28 en 2021, il s’agit maintenant, à l’occasion du départ en retraite de Bernard en novembre 2025 de proposer un processus de transition pour sykadap.
1er scénario : des repreneu-se-r-s – personnes jeunes, profil de « leader – animateurice » intéressé-e- à reprendre le lead et animer le collectif coopératif selon les statuts.
Avec le corollaire de la reprise des lieux associatifs et du lancement de projets coopératifs.
2è scénario : pas de repreneu-r-se sykadap va vers sa dissolution. Les fonds vont vers un projet proche (objet et territoire) et en dynamique.
Une 3è voie existe : en référence au « temps du mythe » de Baptiste Morizot
Dans cette troisième voie la recherche de l’autonomie est une recherche de réappropriation de notre souveraineté et passe par le tissage de la communauté avec la conspiration : il faut agir collectivement et en même temps relativement librement, pour rediriger, ralentir, infiltrer, réhydrater …
Plancheville est alors un lieu possible robuste, où l’on fait émerger une communauté apprenante par la participation démocratique qui engrène sur le développement du pouvoir d’agir.
A ce propos, la rencontre avec Olivier HAMANT a permis de détendre les ressorts éco anxieux : nous n’avons plus l’injonction de performance qui nous imprime sa pression. A nouveau nous pouvons « accepter de vieillir ». Nous rentrons dans la joie de la mise en relation et nous savourons le théâtre du chemin, la cathédrale de l’écosystème qui redéploie sa robustesse et nous dépose, entre deux crises, en compensation de nos insuffisances cardiaques !
Norman AJARI parle [à propos des communautés noires] de « communisme processuel » : un cheminement par les communs et non un horizon eschatologique. [voir https://www.youtube.com/watch?v=bO8uDJoCO7o à partir de 1h53]
Parenthèse ici sur la nouvelle activité « Vélo – chemin » : c’est la pratique du vélo sans obligation de distance, vitesse, destination. En osmose avec la nature environnante, forêt en particulier :
écoute – humage – hommage – contemplation – rencontre – découverte – apaisement – réparation – communion – éco systémie.
Nouveau regard sur l’action de « cultiver » : « orienter le flux vital ». Détendre la dimension de la flèche du temps sur des espaces de rétention où le temps peut féconder l’espace qui s’ancre, prend de l’épaisseur, se complexifie en écosystème, produit le flux de la vie dont la mort est le cliquet.
Comment la réparation de l’Anthropocène peut-elle se faire sur un temps court [hypothèse 200 ans] alors que les évolutions ont lieu sur des milliers d’années : le facteur humain (PFH*) / anthropique / néguentropique au sens de Bernard STIEGLER est le facteur - manquant ou présent - pour rendre la réparation possible ou chaotique !
* PFH = « le putain de facteur humain ! »
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La Grande Déroute en route vers le succès
- Par cordier_bernard
- Le 03/07/2025
La GRANDE DÉROUTE c’est un rassemblement sur 2 jours des luttes en France les 13 & 14 septembre 2025 contre le [tout bitume-tout béton], avec focus sur le projet de privatisation des N154 et N 12 devant rejoindre le couloir logistique européen entre les ports du Nord [Rotterdam, Anvers, Le Havre, Rouen] et le Sud de l’Europe.
Corollaire d’un tel projet pensé dans les années 1970 :
les Euréliens qui devraient payer pour aller travailler,
les terres agricoles sacrifiées dans l’un des greniers de la France,
le dumping social et écologique qui découle de cette logique,
la mise à mal de la biodiversité JAMAIS prise en compte !
La lutte contre l’A69 a montré une accumulation d’infractions au bien commun, y compris dernièrement par les atteintes au principe de séparation des pouvoirs de l’État de droit : il serait temps d’arrêter la catastrophe !
Dans le programme de La GRANDE DÉROUTE, il y aura des conférences - débats sur les thèmes :
Démocratie et Juridique
Approche socio-économique
Approche environnement et biodiversité
Approches alternatives dont celle du ferroviaire
Il y aura un village associatif, un marché fermier, des concerts et un campement sur place.
Le WE La GRANDE DÉROUTE sera clôturé par une grande Assemblée des Luttes pour élaborer collectivement la suite de nos actions.
A ce jour, nous coalisons un collectif de bénévoles rejoint dernièrement par des associations de défense de l’environnement, des associations de défense des intérêts des Euréliens, des représentants de luttes venus de toute la France (Île-de-France, Centre Val de Loire, Orne, Tarn, Haute-Garonne, Hérault) et nous travaillons à sensibiliser le maximum d’élus avant qu’il ne soit trop tard et qu’on ne soit contraints de rejouer à une heure de Paris la scène qui se déroule pour l’A69…
Nous devons agir FORT et dès MAINTENANT, avant le choix du concessionnaire et toute signature d’un contrat.
Vous pouvez nous aider et faire de La GRANDE DEROUTE l’élément déterminant pour que le Ministre mette un terme à ce projet !!
- par des dons
https://www.helloasso.com/associations/saulnieres-belle-vallee/evenements/la-grande-deroute-festival-de-luttes-anti-autoroutes- par des prêts en matériel (barnums, bancs, chaises)
- par du temps de bénévolat https://framaforms.org/inscription-pour-la-grande-deroute-1747244085
Ces projets autoroutiers n’ont plus lieu d’être.
Apprenons à RALENTIR et à ne pas artificialiser les sols.
Bienvenue aux lignes ferroviaires, au vélo et LEVONS LE PIED !
Ici en Eure et Loir c’est un retour au train (ligne Rouen – Dreux – Chartres – Orléans), le développement des réseaux de mobilité douce et du fret qui sont attendus par les habitant-e-s. Contactez nous sur Nona154a120@gmail.com
-
La Grande Déroute en route vers le succès
- Par cordier_bernard
- Le 03/07/2025
- Dans des collectifs en lien
La GRANDE DÉROUTE c’est un rassemblement sur 2 jours des luttes en France les 13 & 14 septembre 2025 contre le [tout bitume-tout béton], avec focus sur le projet de privatisation des N154 et N 12 devant rejoindre le couloir logistique européen entre les ports du Nord [Rotterdam, Anvers, Le Havre, Rouen] et le Sud de l’Europe.
Corollaire d’un tel projet pensé dans les années 1970 :
les Euréliens qui devraient payer pour aller travailler,
les terres agricoles sacrifiées dans l’un des greniers de la France,
le dumping social et écologique qui découle de cette logique,
la mise à mal de la biodiversité JAMAIS prise en compte !
La lutte contre l’A69 a montré une accumulation d’infractions au bien commun, y compris dernièrement par les atteintes au principe de séparation des pouvoirs de l’État de droit : il serait temps d’arrêter la catastrophe !
Dans le programme de La GRANDE DÉROUTE, il y aura des conférences - débats sur les thèmes :
Démocratie et Juridique
Approche socio-économique
Approche environnement et biodiversité
Approches alternatives dont celle du ferroviaire
Il y aura un village associatif, un marché fermier, des concerts et un campement sur place.
Le WE La GRANDE DÉROUTE sera clôturé par une grande Assemblée des Luttes pour élaborer collectivement la suite de nos actions.
A ce jour, nous coalisons un collectif de bénévoles rejoint dernièrement par des associations de défense de l’environnement, des associations de défense des intérêts des Euréliens, des représentants de luttes venus de toute la France (Île-de-France, Centre Val de Loire, Orne, Tarn, Haute-Garonne, Hérault) et nous travaillons à sensibiliser le maximum d’élus avant qu’il ne soit trop tard et qu’on ne soit contraints de rejouer à une heure de Paris la scène qui se déroule pour l’A69…
Nous devons agir FORT et dès MAINTENANT, avant le choix du concessionnaire et toute signature d’un contrat.
Vous pouvez nous aider et faire de La GRANDE DEROUTE l’élément déterminant pour que le Ministre mette un terme à ce projet !!
- par des dons
https://www.helloasso.com/associations/saulnieres-belle-vallee/evenements/la-grande-deroute-festival-de-luttes-anti-autoroutes- par des prêts en matériel (barnums, bancs, chaises)
- par du temps de bénévolat https://framaforms.org/inscription-pour-la-grande-deroute-1747244085
Ces projets autoroutiers n’ont plus lieu d’être.
Apprenons à RALENTIR et à ne pas artificialiser les sols.
Bienvenue aux lignes ferroviaires, au vélo et LEVONS LE PIED !
Ici en Eure et Loir c’est un retour au train (ligne Rouen – Dreux – Chartres – Orléans), le développement des réseaux de mobilité douce et du fret qui sont attendus par les habitant-e-s. Contactez nous sur Nona154a120@gmail.com
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on aurait voulu se tromper mais
- Par cordier_bernard
- Le 23/06/2025
- Dans Troll Climat
"La communauté des climatologues n'est pas du tout surprise par la vague de chaleur qui arrive : elle est effrayée". Prenez une minute et écoutez cette intervention remarquable de Christophe Cassou, auteur du groupe 1 du GIEC sur France Info. Tout ce qu'il dit est à retenir. TOUT. Le manque d'ambition du gouvernement pour protéger les Français. L'insécurité alimentaire que nous allons subir. Nos forêts qui souffrent déjà et qui ne pourront s'adapter à 4°C. Parce que oui, la France ne s'adaptera pas à un réchauffement climatique de 4°C. Un message fort, à faire passer aux pouvoirs publics.
Source : https://www.linkedin.com/in/thomas-wagner-0807b932/